07/03/03 | --- | Progrès de Lyon | MC |
Retour au sommaire ACMEDIAS | J'y étais pas mais je dirais (presque) tout ! | Extrait du Progès de Lyon sous le titre "La riposte sanglante" "Bilan de cette opération : onze Palestiniens ont été tués et 140 blessés. Parmi eux, Nagi Abou Jalilat, 25 ans, mortellement atteint par un obus à fléchettes alors qu'il déployait la lance à eaux de son véhicule pour venir à bout d'un incendie qui ravageait un immeuble dans lequel une quinzaine de personnes étaient encerclées par les flammes et criaient à l'aide. " Tout y est, le prénom, l'age, la technologie employée (sic), l'action héroique du pompier, les gens qui crient à l'aide ... Si on ignorait que les journalistes les plus éloignés du siège du Progrès sont dans les départements limitrophes, on serait presque persuadé que c'est du vécu ! Voici un extrait de Libération du même jour : "Les circonstances de leur mort prêtent à des versions contradictoires. Selon les Palestiniens, les victimes ont été abattues par deux obus d'un char israélien au moment où elles tentaient d'éteindre un incendie dans un magasin. L'armée israélienne affirme que le feu a été provoqué par une charge explosive cachée dans le magasin et que les huit Palestiniens sont morts dans l'explosion du magasin. C'est un peu plus tard, selon Tsahal, qu'un char a tiré un obus sur un Palestinien armé d'un lance-roquettes." Ainsi que la version du Figaro : "Deux explosions ont eu lieu au milieu d'une foule qui regardait les pompiers luttant contre l'incendie d'une maison. Selon les Palestiniens, un char a tiré deux roquettes sur la foule. Un pompier figure parmi les victimes. Quatre ambulanciers ont également été blessés, selon Nicolas Seris, le coordinateur de Médecins du monde à Gaza. L'armée israélienne a démenti. Un porte-parole militaire a affirmé qu'un char a tiré un obus sur un Palestinien qui s'apprêtait à tirer une roquette antichar, et qu'une bombe placée par des Palestiniens avait explosé. Dans l'après-midi, le site internet de l'armée assurait que les victimes étaient dues a deux charges explosives placées dans des boutiques et activées par des Palestiniens." Il apparait clairement que le Progrès a présenté un point de vue partial et non vérifié en omettant de fournir la version contradictoire et avec une présentation dramatisée, au mépris de la déontologie la plus élémentaire. | |
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