25/11/03 | Catherine Portevin | Télérama | CG |
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![]() | Acte 1 : Dans un article citant Etienne Balibar, Pascal Boniface et Michel Warschawski, Télérama explique sur 2 pleines pages la thèse "l'accusation d'antisémitisme est utilisée pour faire taire tous ceux qui ne sont pas d'accord avec les juifs". L'hebdomadaire reproduit des propos selon lesquels certains élèves de l'ESSEC auraient cherché à interdire une exposition pro-palestinienne par un prétexte fallacieux. Et d'affirmer que de telles pratiques "légitiment" l'antisémitisme. "Légitimer" veut dire "justifier" d'après le dictionnaire. Indépendamment de l'exposition litigieuse de l'ESSEC sur laquelle nous allons revenir, on assiste à une évolution dialectique : après avoir contesté les accusations d'antisémitisme, l'auteur indique donc que, dans certains cas, tels que celui qu'il relate, l'antisémite serait dans son bon droit, à cause de l'attitude des juifs. De tels propos sont publiés dans la presse française et personne ne trouve rien à y redire. Acte 2 : Une lectrice, indignée et parfaitement au courant de l'affaire de l'exposition de l'Essec, envoie à Télérama une lettre de protestation en joignant pour preuve de la malhonnêteté des propos de Michel Warschawski, le courrier expédié lors de cette exposition, par un groupe de 23 anciens élèves dont elle fait partie. On découvre alors les véritables raisons de l'opposition à cette exposition, bien différentes des propos invoqués par Warschawski : négation de l'Etat Hébreu, apologie du terrorisme, délire verbal (Sociocide ...) et incitations à la haine. Précisons que c'était la CAPJPO, association bien connue ![]() ![]() ![]() Acte 3 : Rien. Visiblement Télérama informe et désinforme à sa guise, et n'a pas de compte à rendre à ses lecteurs ! | ||
25/11/03 | Catherine Portevin | Télérama | CG |
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