27/11/03DelagraveEducation nationaleBM
Retour au sommaire ACMEDIASCertains sont jeunes et d'autres gardiens
Certes l'ouvrage de français des éditions Delagrave, destiné aux classes de C.A.P., a finalement été retiré de la circulation. Mais cela ne doit pas faire oublier que cet ouvrage a été écrit, publié, puis recommandé sans validation par les instances de l'éducation nationale.

Les textes proposés n'étaient pas de la main des rédacteurs, mais ils annonçaient dans la préface les avoir "soigneusement choisis en fonction de leur originalité et de leur accessibilité" ... Mais les questions posés autour des textes sont par contre bien d'eux. Telle cette proposition de jeu de rôle entre des "jeunes" [palestiniens] d'un "camp" et des "gardiens israéliens".

Le jeu de rôle mettant en scène deux kamikazes et deux enfants prenant l'autobus ne devait pas cadrer avec leur "conception de la pédagogie". La méthode fait singulièrement penser à une technique que nous dénoncions dans un article de mars 2002 .

Les vieilles recettes sont les plus sûres, ce ne sont pas les téléspectateurs d'Arte qui nous démentiront. Eux qui viennent de "subir" le 24/11/03 un film de 4h30 leur expliquant toutes les atrocités commises par les rescapés des camps ... A ce propos, le site Primo-Europe nous rappelle l'originale déontologie du réalisateur de ce film, Eyal Sivan (cousin du non moins célèbre Ronny Braumann) :

"Pour [la sortie d'un film] il fut interviewé sur une radio périphérique. Lors de cet entretien, il a assuré avec force que le Mémorial du Yad Vashem (*) avait été édifié sur le site d'un village palestinien dévasté pendant la guerre d'Indépendance.

Le journaliste lui fit remarquer qu'après avoir consulté nombre d'universitaires et de spécialistes israéliens de la géographie "palestinienne", il apparaissait qu'un tel village n'avait jamais existé. A la question de savoir où le grand justicier avait pêché une telle information, celui-ci a répondu qu'il l'avait lue dans... un roman. Devant la stupéfaction du journaliste qui se permit de lui demander comment on peut oser affirmer des choses aussi redoutables sur la foi de romans, Eyal Sivan a perdu le contrôle de lui et l'entretien radiophonique a dû être interrompu."

(*) Mémorial de la déportation à Jérusalem
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