19/03/04Christophe JaunetOuest-FranceJN
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Edition du 5 mars, Christophe Jaunet donne la parole à trois Palestiniennes venues à la Roche sur Yon pour raconter leurs malheurs. :

J'étais bébé, en 1948, quand ma famille a été déplacée. Les Israéliens nous ont chassés de nos maisons pour les occuper.[...] l'armée israélienne a tiré sur tout le monde. Ils ont tué ma cousine.[...] on manque d'hôpitaux, d'écoles, d'eau.[...] Les troupes d'occupation nous empêchent de circuler en bloquant les routes.[...] Ma famille a été déportée en 1948, [...] Je suis née dans un camp, je n'ai jamais connu mon pays, la Palestine. Actuellement, nous vivons à treize dans une seule pièce.[...] A cause de la malnutrition et de l'absence de soins, les maladies de la peau, des reins, les cancers sont nombreux.[...] Je vous raconte ce que je vois. Nous sommes cernés de toute part, sans droit de sortir du camp pour aller cultiver nos terres. Les écoles sont surchargées, le chômage est élevé. Ma maison a été détruite en 2002 par l'armée qui pensait que j'y abritais des combattants. Mon voisin a été tué sans raison. Pour construire le fameux mur, 120 maisons ont été rasées. Au quotidien, ce sont des bombardements et des enfants tués.[...]nous sommes contraints de commettre des attentats [...] Les kamikazes ne sont pas des terroristes, mais des combattants de la paix

Arrêtons la rengaine et invitons nos lecteurs à consulter le tableau de statistiques ci dessous, il met en évidence qu'un Palestinien reçoit 5000 fois plus de subventions de la Croix Rouge Internationale qu'un Asiatique et 500 fois plus qu'un Africain,alors que les pénuries y sont bien plus cruelles. Et ceci sans compter les fonds spéciaux de l'UNWRA.





Ce genre de matraquage est devenu une habitude à Ouest-France. Autre exemple tiré de l'édition du 25 janvier, où Serge Ronen ouvre ses colonnes à une religieuse catholique pro-palestinienne :

Un mur épais, hideux , de huit m de haut, construit en lames de béton, [...] Plus élevé que celui qui défigurait Berlin [...] le climat est sombre [...] En regardant s'élever ce mur , j'ai éprouvé d'abord un sentiment d'impuissance , puis de colère . C'est tellement injuste ! " , conclut soeur Marie-Dominique.

Comme si pas un seul autobus n'avait jamais explosé ...

19/03/04Christophe JaunetOuest-FranceJN
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