17/02/2006---AFPPS
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Dépêche AFP du 6 février 2006 à 23h04. Retrouvée notamment dans le Nouvels Obs et le Monde.

Si les qualificatifs "intensifie" et "nouveau raid", utilisés pour relater l'action israélienne, indiquent une recrudescence, par contre la tournure employée pour désigner l'action palestinienne est surprenante :

"C'était la première fois qu'une roquette, tirée depuis la bande de Gaza, faisait des blessés en territoire israélien depuis le 22 décembre"

Cette phrase clé vient édulcorer l'événement en le situant comme peu fréquent.

Mais relisez la phrase lentement. Pour que l'AFP, fin connaisseur en statistique, prenne en compte un tir de roquette il faut :

1 - Qu'il soit tiré depuis la bande de Gaza.
2 - Que la roquette tombe en territoire israélien (si elle explose sur un village israélien situé hors des frontières de 48 ça ne compte pas).
3 - Qu'il fasse des blessés.
4 - Que le tir soit postérieur au 22 décembre 2005.

Pourquoi de telles conditions ? Parce que pour présenter les tirs de roquette palestiniens comme étant rares il faut mettre en place des critères draconiens.

- Il y a eu 91 tirs de roquette de Gaza vers Israël en décembre 2005.
- Le 22 décembre, un tir sur la ville d'Ashkelon avait fait 5 blessés. C'est pourquoi l'AFP place ce jour là le point de départ de son "étude".
- Le 27 décembre et le 4 janvier, les roquettes se sont abattues en grand nombre (respectivement 4 et 10), mais il n'y a pas eu de blessés, même si cela relève du miracle.

Et, en plus de minimiser les faits par des restrictions invraisemblales, l'AFP a menti, comme nous le prouvons ici :

Est ce parce ce que le blessé n'était que "léger", ou parce qu'il n'y en avait qu'un ?

Quoi qu'il en soit la malversation est sans ambiguité. Et ce n'est pas la "première fois".

On remarquera également que l'agence de presse reproduit le communiqué des Djihadistes sans le commenter. Il est évident qu'un bébé israélien est totalement responsable des choix éditoriaux d'un quotidien Danois.

De plus on constate qu'un Israélien ayant séjourné dans les territoires sous administration palestinienne reste à vie un "colon" pour l'AFP, quel que soit l'endroit où il reçoit une roquette.
17/02/2006---AFPPS
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