27/01/2005Jeambar LeconteFigaroPS
Retour au sommaire ACMEDIASEnfin, ils parlent !
Le 25 janvier, Denis Jeambar et Daniel Leconte, rares privilégiés à avoir eu accès aux rushes de France 2 sur la mort de Mohamed Al-Dura, se décident enfin à parler, dans les colonnes du Figaro.

Nos deux malheureux témoins, gênés d'être pris entre le marteau du copinage et l'enclume de la vérité, vont faire un numéro d'acrobate qui ne résiste pas à une simple lecture attentive.



Oui, Enderlin a menti en affirmant qu'il avait coupé l'agonie, oui, Enderlin a "extrapolé" en affirmant que l'enfant avait été tué par les balles israéliennes, reconnaissent-ils.

Et pourquoi ? Et bien c'est une question qu'ils préfèrent juger sans importance !

Mais, par une volte face grandiose, les deux témoins concluent pourtant qu'ils abandonnent la piste de la mise en scène, alors que quelques paragraphes avant, ils exposaient que justement ils avaient déclaré à Arlette Chabot qu'ils ne pourraient écarter cette hypothèse que si les rushes prouvaient qu'Enderlin avait dit la vérité sur "l'agonie" !

A part cela, on notera que pour ces deux professionnels - à la vue des rushes que France 2 cache depuis 5 ans - la conclusion serait plutôt que l'enfant serait mort sous "une ou des balles palestiniennes", pour autant qu'il ne s'agisse d'une "mise en scène palestinienne".


Deux jours après, dans le même journal, Enderlin essaye de sauver les meubles en répondant au numéro d'acrobate par un numéro de sourd.

Il rebondit grâce aux perches tendues sur le thème de "on me veut du mal", répond à l'interrogation sur son attitude en plaidant la bonne foi et évacue tout ce qui le gène par une formule pour le moins culottée :



Et oui, les points délicats on en parlera en privé, pas la peine de troubler le lecteur. Et merci encore les copains ...
27/01/2005Jeambar LeconteFigaroPS
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