01/02/2005Jeambar LeconteRCJPS
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Interview de Jeambar et Leconte sur RCJ au journal de 13h le 1 février 2005.

Non seulement ils confirment le contenu de leur article paru dans le Figaro , mais on apprend que dans les rushes il y a "pendant 24 minutes on ne voit que de la mise en scène ...des jeunes palestiniens simulant des blessures , ils ont l'impression qu'il ne se passe rien ils se redressent ... La scène de l'enfant et du père est totalement sortie de ce contexte là ... Vous voyez des garçons qui regardent la caméra, qui font semblant de tomber, qui tombent ... et ils simulent des blessures totalement, des va et vient d'ambulances [de l'UNWRA ? On le verra sur la K7 ... (NDLR) ] où on évacue des gens qui n'ont strictement aucune blessure."

On comprend décidément de mieux en mieux pourquoi Arlette Chabot garde la cassette au coffre. Pourvu qu'elle ne s'efface pas accidentellement ...

Les faits reprochés à Enderlin : "N'était même pas présent", "A dit que le gamin était visé par l'armée israélienne, c'est faux !", "A prétendu que les rushes contenaient l'agonie de l'enfant, c'est faux !".

Leur jugement sur Enderlin : "C'est une erreur grave d'Enderlin". "On n'est pas là pour imaginer des images, la vérité est dans la réalité". "C'est une attitude préoccupante sur le plan journalistique".

La réponse d'Enderlin publiée par le Figaro : "Enderlin ne répond sur aucun des points que nous avons soulevés".

L'attitude de Fance 2 : "Quand on leur a dit "mais vous voyez bien que c'est de la mise en scène !", l'un d'entre eux nous a dit en souriant "mais oui mais tu sais bien que c'est toujours comme ça" ..."

Comment une telle manipulation a pu exister : "Cela correspond à ce que l'opinion française veut entendre à ce moment-là !" [Débat édifiant pour savoir si l'information crée l'opinion ou vice-versa ... (NDLR)].

Jeambar précise aussi que "le Monde lui a personnellement refusé un droit de réponse sur cette affaire" [suite à un article du Monde faisant le panégyrique d' Enderlin (NDLR)]

Mais bon, malgré tout cela, les deux héros se refusent à parler de mise en scène intégrale et affirment qu'Arlette Chabot a aidé à l'établissement de la vérité.

A notre connaissance, Arlette Chabot a accepté de leur montrer sa cassette suite à une "pression" politique et ignorait que Luc Rozenweig - ancien journaliste du Monde - travaillait actuellement pour la Mena. Et depuis il est clair qu'elle oeuvre à 100% pour enterrer l'affaire.


Un élément amusant de cette interview était par ailleurs la volonté évidente de Jeambar et Leconte de se mettre en avant : "notre enquête" par-ci, "notre enquête" par là. Jeambar glisse même "C'est nous qui avons enquété le plus sérieusement sur cette affaire !"

L'enquête de Jeambar et Leconte a consisté en tout et pour tout à accepter l'invitation de Luc Rozensweig, journaliste de la Mena, et à hésiter pendant plus d'un mois sur le thème "parler ou se taire ...".

Acmedias pour sa part ne revendique aucun rôle direct dans l'établissement de la vérité. Notre seul mérite aura été d'avoir été convaincus plus tôt que d'autres par le travail effectué par la Mena, et d'avoir eu le courage de le dire. Pour mémoire, notre premier article sur le sujet date du 8 octobre 2002 , et celui du 31 janvier 2003 avait même été l'évènement majeur de notre lettre mensuelle, que reçoivent nos 6 000 abonnés.

A contrario, on nous permettra de rappeler qu'il y a quelques jours à peine, Mme Elisabeth Schemla, du site proche-orient.info, parlait à qui voulait l'entendre de "son ami Charles, injustement mis en cause", son site reste toujours muet sur la question malgré les derniers développements. Nous citerons également M. Bernard Abouaf, de Radio-Chalom, qui se disait "totalement convaincu par les preuve apportées à la conférence de presse d'Arlette Chabot".
01/02/2005Jeambar LeconteRCJPS
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